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  • Silences

     

    La superposition des encres, le compteur à zéro, la déprime absente… - tous les jours, un peu - du peu d’avantage, solitude éternelle : pour, et de, et en soi. Un masochisme ambiant cramoisi ?, je ne le crus pas car la peine sembla pouvoir être ici prononcée à vie et déjà pour la vie. On était le canal inopérant, la douleur en fut certainement cuisante : on l’éprouva comme cette ultime erreur.

     

    « On ne peut pas tout !, que veux-tu. » C’est l’enfant qui ne gagnera jamais rien, en tout cas pas la seule partie. Les mots désorientaient en donnant le « la », sorte de totem endémique. - Il y a là triche !

     

     

     

    Iconoclaste

    Ouverture au hasard

    La vraie netteté

     

     

     

    - Il va la manger toute crue ! mais, regardez-moi ça !! Pourquoi une telle gaîté joviale ? indispensable au verbe, manifestement, et puis pour tout arrêter là. - Pourquoi est-ce difficile ? « Parce que je suis petit’e. » J’hésite à lui donner deux claques, mais tout est transparence - la peur affleure au moindre large.

     

     

  • Silences

     

     

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    La beauté sage

    Hasard des mots parcourus

    Rivage herbeux

     

     

    Me voici libre !

    La main épouse le poing

    Tête reposée

     

     

     

    Ceci n’est pas un poème. Il y avait eu quelques indices. J’ai bien pu voir passer quelqu’un dans le viseur. - Brilliant ! On encourut l’extase, et maintenant tu sais que tu écris encore.

     

     

    Au seuil de la mort

    La porte est ouverte

    J’entends des rires

     

     

     

    Bonjour, mon coeur ! où va-t-on, aujourd’hui ? - avec ou sans la force motrice de ton cerveau. - On s’adaptait toujours à rien : les arbres, aujourd’hui ne sont plus, on pouvait mettre tout en ligne : ce n’est pas sa raison première. Mon minuscule élan n’a pas trouvé sa place entre un bol et la chance à couvert, ou le désert des cieux : le temps n’est plus où je devrais me perdre pour me cacher.

     

    Je me sens si petite et frêle, mon coeur aventuré. Je commence à vous lire… je ne vais pas vous dévorer, ne soyez pas inquiets. - Madame, pourrai-je vous voir à Lyon ? Non, car vous n’y avez pas montré patte blanche.. Psychologie de comptoir ? et pas d’adresse à dévoiler ? - quel empoisonnement lexical !

     

    Luna s’empoisonnait de l’invasion des autres. Son nom portait bien sa couleur, dans le beau nuancier d’un colombier. Dumiel, en français passait bien. On y entendait formidablement. Mais ce peut être plus biliaire dans un langage où le fil est fangeux. Elle s’y attachait au dos de son père.. un homme si valeureux, d’après elle. Une onde poivrée auréolait son nez charmant à l’idée qu’on la contredise sur la question (- mais, pour quoi faire !)

     

    On imaginait le pain chaud. L’odeur qui se reconnait sans rappeler dépassait la frontière nationale. Le pain reste le pain des autres. Lorsque le fumet au détour d’une rue, de la bouche confondue dans son mystère avec l’égout, n’était encore qu’un rêve, il n’est alors plus l’heure de faire halte pour consommer, de s’arrêter au contact des boulangers, qui seront d’abord à trouver.