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On me demande pour qui j’écris, mais pas pourquoi, ni surtout comment. Alors, comment puis-je répondre à l‘autre question qui fut d’abord de savoir ce que j’écris. « C’est aujourd’hui que j’arrêtais d’écrire… » - ce qui, du fond de ma solitude insondable, me sembla toujours illisible, malgré le travail destiné à une lecture fluide et respectueuse des règles du langage ; écrire correspondait à un besoin de croître, avec en référence constante - à portée d’oeil et d’ouïe : un patron - la figure en modèle du beau harmonique, ressenti - comme identifié, voire identitaire - avec ses empreintes où poser la forme et retrouver le fond ; je revenais ici souvent pour m’opposer à mon propre regard idiot et jugeur, tandis que la difficulté présente et non voulue et surtout jamais recherchée, correspondrait à ce que traverse encore la piste ou à son intestin. Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! j’entends bientôt des mauvaises langues… Est-ce que je m’exposai ? oui, mais encore combien de temps ; - serait-ce indigeste ? cela, je ne le crois pas. (Lyon, le 18 octobre)

 

(L'Enfant recto verso, p.542)

 

 

http://mariegabrielle.hautetfort.com/ (ancien blog)