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  • Silences

    C’est la peur incarnée dans la froideur vitale, il avait bien fallu montrer que tout va bien… Une porte s’est ainsi refermée qui n’exista pas : c’est un travail au quotidien du vide où nous pensâmes l’espace, un peu amenuisés - hébétés, et comme épépinés remplis castrés d’aléatoire, substantivés - ha ha !, tellement improbables ; se soumettre ? - à la sempiternelle fréquentation du verbe ou l'être coi : - qui es-tu, toi pour écrire tout ça ?!  - ...une carne.

     

     

    Il y a des prétentions. La terre sauve, nous avons été dans ces lieux foudroyants où j’ai perdu l’idée d’une heure. - Combien de temps lui resta-t-il à vivre ? - Je l’ignorais. Elle a sûrement le souvenir de ça, c’est-à-dire le bénéfice d’une petite soucoupe : je vis ici dans l'autre azur et la moitié de rien. La flûte avait ce son humide et court et je la pratiquai un peu. C’est notre lieu et c’est l’espace à vivre. Mademoiselle Anne-Marie avait mis l’instrument dans sa main, la musique m’avait paru être l’unité jointe, la part de sang coagulé, l’étreinte, la saveur d’un été sans lave. Enfin, ce fut elle ou moi : mon dos s’arrondit de chaque note émise, incluse, abandonnée ; il y avait eu d’abord un tas des herbes mortes, celui qu’on nourrissait de la chaleur à naître - mon vice écervelé enchaîné à l’ivresse.

     

     

    Elle va avoir besoin d’aimer donner. Nous avons commis des erreurs y compris et surtout en étant nous-mêmes.

     

     

    Balade du jour

    Des survivants surprennent

    Compagnons des morts

     

    Volée de retours

    La rime désaltère

    Le corps éloigné

     

    Bel arbre planté

    Auras-tu été aimé

    La beauté libre

     

     

     

  • Silences

     

     

    « Mais moi, je ne vous lis pas.. » Timothée avait été si charmant, mais également très turbulent : - Explicitez-vous ! ici : qu’elle y fasse un dodo dans son astre blanc, où tout était nuance et pensée par unetelle, ou encore telle audience ouverte où vous aviez rué vers cette icône !, dans un temps accolé au trop bel accoudoir des mots de la sensation acculée à son rire plat. « Que représentait-il pour vous, vraiment ?! : un point noir de sa référence ? étiez-vous alors, plutôt sous son influence et sous l’emprise de la symbiose… »

     

     

    Le coeur qui chante

    L’oiseau des amirautés

    Analphabète

     

     

     

    Vivre à côté du poumon vert - la fuite orange : il faut retourner à Paris ! Vas au bout, ma chérie, lamine un peu son bon vouloir : ainsi, l’aurez-vous donc absout. Il te fait peur au fond, dans sa lame du rasoir malhonnête et mal informée (en aura-t-il une autre ?) soumise à son désir ardent, armé : le monde est là plus fort. Sans un spectacle des nuages, tu seras bien dénaturée, mais que prend-il de toi dans l’aumône que tu lui fais de sa présence obscure : Rien.

     

     

    Il est en laisse

    Le poisson de la cage

    Dans un sourire

     

     

     

    Sa fâcherie coûtait à certains, les unes en flammes.

     

     

    Le lien sans âge

    Duperie manifeste

    Sans origine

     

     

     

    - Moi, j’ai rien qui va ! Enfant de gâteries drolatiques.

     

     

    Autour du corps d’une onde fraiche, j’aurai franchi l’étape d’une obligation à répondre au questionnement de la foule autochtone et démentie. Luna s’en aimanta de la pensée jaillissante qu’elle recèle. « …mais c’est d’une vulgarité ! enfin.. Timothée… : la Littérature ?, c’est fait pour apporter de la beauté dans le monde, là où il n’y en a pas - pas de la laideur ! » ; aucun juron en prise avec le roussissement campagnard de qui veillait son poil au menton.