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  • Silences

     

     

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    Tout logeait dans la règle. - Aloïse ! putain, ne sois pas con.. et regarde le nombre - la politique défaite on s’en fout. C’est la privation du langage - ce qui est plus grave et l’avancée du mensonge facile. - Qui nous parle ? qui nous entend : il y a tout et plus rien à casser ; serions-nous en pleine déshérence ? Alors, tant pis. « Ferme ta gueule. »

     

    Possibilité probatoire ? c’était presque une coïncidence et la clé du rivage - l’affaire d’une connexion sans la question probable de la connectivité : Abigaël ne faisait que tenir, son derrière enterré : « La vie est simple ! ». La place est libre ? elle s’entraîne partout où elle est entraînée pour que ce jour du grand saut intervienne, en sa faveur. - Cette fille ? Elle m’impressionne. Ha ! Ha ! Ha ! Divinités obscures, qu’en est-il d’une obligation forfaitaire : - si je n’joue pas ! que pensez-vous, mes membres - à quoi suis-je destinée ? - j’hésite entre le sport et l’écriture, la fabuleuse histoire de l’eau qui me fait peur.

     

    Luna expose, et elle évacue. « Bouchons-nous les yeux des oreilles... » Elle interprète toujours tout pour arriver à ses fins liturgiques. Elle voit dans les signes, des signes. Et croit en son bonheur fini. Les tapis sont tirés, la chasse n’est pas ouverte, finalement : on l’autorisait sans un piège à détecter.

     

    Se faire croire… qu’on avait celle de la chance de ceux : qu’on l’avait attrapée, nommée puis désirée. Mais que pouvait-elle être ? la vision des autres, le droit accédé, la coutume ouverte. Les livres ! l’accès aux livres au seuil même de la mort avérée. Concentre-toi Abigaël, il va falloir te rappeler, saisir l’instant qui te traversait en décharge. Ne fuis pas comme une autre !

     

    Soudain, la Terre est folle. Elle germe dans nos mains. Nous l’avons crue vivante et lui offrons tous nos cadeaux, même avec les oiseaux. Le pantalon n’a pas ripé. Elle croit qu’il est possible que le trait de l’union unanime simplifie, rappelle un lien indéfectible. Rien ne voulut pas rien dire. Tout se fait à l’oreille du vent.

     

    La solitude oblige à deviner, attribuer, rêve debout - le poids des mains sur l’épaule nue - la tête en plus, on entend d’avantage à la place d’un autre, les mots sont seuls habilités à parcourir le chemin inversé et la route est alors sans fin. On oublie de juger et gare l’amphétamine.

     

     

    Ces hommes sont bons

    Les présences ressenties

    Ils illuminent

     

     

     

  • Silences

    C’est ce qui m’intéresse encore. Pourquoi ?! si personne ne te comprendras ? ce que tu crois, face à la tuyauterie du verbe tien - s’agissait-il d’une partition jaunie mais chaleureuse… Pourquoi ?! tout en grillant tes cartes et déroutant ton jeu.. Qu’était-ce qu’une femme qui s’est donnée blottie bleuie.

     

     

    Valeur ou douleur

    Un prix n’est pas à vendre

    Tout l’or du monde

     

     

     

    Faut-il conclure ? Abigaël récupère un brin d’une atmosphère. C’est toute une parole étrangère : le temps n’a pas passé - une enfant qu’elle était. La richesse du langage avec ce fil que l’on déploie est sa manière à elle d’espacer son courage, d’y trouver le lieu adéquat pour déployer des couleurs vives, celles d’un rêve auquel on aboutit. Elle a seulement le choix d’en vivre. Ce n’est pas quelque chose à raconter, car il n’y a rien, l’espace est vide ou bien absent, no man’s land à mamans, l’interdit d’exister face à la richesse d’un verbe recréateur, qu’on viendrait à taxer d’indécence, parce que la femme en serait cette enfant non grandie, dans son impossibilité à naître d’un langage maternel qui en restera la prison.

     

     

    L’étage rocheux

    La bibliothèque vue

    L’inconscient parle