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  • Silences

     

    Il m’a fallu de quoi écrire (- ça veut dire que j’en étais là ?, - ça, quoi ?), l’enfant su dans l’ouvrage ; s’il s’était passé quelque chose - en eux - pas entre eux ? doigt posé sur la langue : « ça pétarade, hein ! »

     

     

    Témoin de quoi

    La plainte relative

    Esprit de la loi

     

     

    Témoin de la joie

    Vérité du lien vécu

    Le corps en fête

     

     

     

    Echappons-nous : l’issue seule nécessaire, est dans nos boyaux convertis ! Tout le vent est parti - des masses délétères ont ouvert l’horizon des soies. Le fil fait pauvre, comme une vieille aile salée. Rentrons alors dans un paysage, abaissons nos cordons de bois, plantons la sauge et méditons le temps perdu du dernier mot permis.

     

    La question qui se pose à l’isoloir d’un aquarium est toujours portée par le sourire innocent d’une enfant : tous ces gestes et ces mots que j’entends, quand me sont-ils adressés, dans quel épisode.. Une porte a-t-elle été prévue pour mon évasion ? Faudra-t-il percer l’oeil ?

     

    Les percussions de l’interdit marin, l’anorexie mentale au sens où le mental est inverti, les cloisons y sont réciproques, le refus du livre est la virginité incantatoire à qui l’on vous a destinée. L’anorexie mentale violente, de celle qui a buté sur un POURQUOI d’une propre mission, du cadenas céleste. L’anorexie mentale de l’intellect clos comme un sexe de femme est systémique. Tout ça n’est pas si drôle... Celle ? ou celui-ci, incliné.

     

    Nos têtes ont un étage à dégommer. Elles se déchirent comme la page, la trace aussi facile abandonnée, le fil rouge abordé comme une baie sauvage. J'ai bouché mes oreilles au retour sur soi ? non, sur investissement (surinvestissement, ha ! ha !).

     

    Adieu mon ami

    Au croisement de nous deux

    Nous sommes quatre

     

     

    La couche et puis le gouffre. Pourquoi continuer ce chantage en chaleurs diurnes ? L’attente est assez vaine et le mot, étriqué. La ligne encore où mordre, le filet s’entortille et la poupée s’en va livrer sa laine. La rime en « aime » - sa première fin.

     

     

  • Silences

     

     

     

     

     

     

    Ce sont les mots qui la traversent. « Mon Dieu, j’ai envie de mourir. » La petite phrase est revenue, douce et confidentielle ; il fallait sortir du niveau : on reconnaît son être extraordinaire pour y mettre la balle au centre. Alors Abigaël se laisse aller comme une bouillie du sang gélifié placentaire et le foie saturé d’épines. L’écriture prend du temps autant qu’elle en donne. Et fut le naufrage où les mots sont disette. Autrement dans la joie, elle commence à se sentir bien dans une maison des anges et n’aurait plus besoin de quoi. L’acrobatie sacrée du dernier jour : un défi du contour ? « Non, personne ne te croit », ils ont dit que l’invisibilité du fil est à combattre ; je n’ai plus besoin de me rendre à Paris - son centre, une tête et la capitale.

     

    Vraiment, l’illusion est tenace : un défi du contour, un défi au contour. Elle ? l’écriture ? pourquoi sans arrêter, s’en référer à un contexte. Il aura fallu l'temps : l'avait-il ? Qui, est d’une maniaquerie sans histoire et sans nom ? Pestiférée tu es, et tu demeureras ! : « Elle n’a seulement pas honte ! »

     

    Je me sens calfeutrée - les vers sont là tout proches ; ce n’est plus : « - est-ce que j’aime ? » ou - est-ce que l’on n’aime pas ! Ce sont les quatre points, les quatre coins - lopin de terre enfin loquace. Il n’avait pas fallu d’histoires... on dirait que le paysage a changé (- et je m’en aperçois). Elle imaginait grand le sérail mais pas au point d’ici-bas. Et s’amusa de cela.

     

    « Jeune homme ! voulez-vous contribuer à m’aider, j’ai besoin de la relecture acerbe (...) » ; ça tombait comme un clou : ces trois points lui font mal. - Quel rapport ?

     

     

    Vérité connue

    Du fantasme rêvé

    La réussite

     

     

     

    Chou… Mais tu rêves entièrement. Le contemporain est l’être dont on partageait la scène, avant de se fossiliser dans le regard qui triomphe. Que veux-tu qu’il y soit ton idole à la cour passionnée. Qu’est-ce qui fait la différence entre une langue de chat, celle du chien, celle d’un homme, celle d’une poule. - ...la langue de feu ! Ah, et puis j’oubliais : la langue du serpent, la faux de la vipère, celle de… Ha ! ha ! - chevaline, léchée par les flammes.

     

     

    La pataugeoire

    Un fenestrier viril

    Le corps est dans l’eau