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Partage - Page 5

  • Silences

     

     

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    La beauté sage

    Hasard des mots parcourus

    Rivage herbeux

     

     

    Me voici libre !

    La main épouse le poing

    Tête reposée

     

     

     

    Ceci n’est pas un poème. Il y avait eu quelques indices. J’ai bien pu voir passer quelqu’un dans le viseur. - Brilliant ! On encourut l’extase, et maintenant tu sais que tu écris encore.

     

     

    Au seuil de la mort

    La porte est ouverte

    J’entends des rires

     

     

     

    Bonjour, mon coeur ! où va-t-on, aujourd’hui ? - avec ou sans la force motrice de ton cerveau. - On s’adaptait toujours à rien : les arbres, aujourd’hui ne sont plus, on pouvait mettre tout en ligne : ce n’est pas sa raison première. Mon minuscule élan n’a pas trouvé sa place entre un bol et la chance à couvert, ou le désert des cieux : le temps n’est plus où je devrais me perdre pour me cacher.

     

    Je me sens si petite et frêle, mon coeur aventuré. Je commence à vous lire… je ne vais pas vous dévorer, ne soyez pas inquiets. - Madame, pourrai-je vous voir à Lyon ? Non, car vous n’y avez pas montré patte blanche.. Psychologie de comptoir ? et pas d’adresse à dévoiler ? - quel empoisonnement lexical !

     

    Luna s’empoisonnait de l’invasion des autres. Son nom portait bien sa couleur, dans le beau nuancier d’un colombier. Dumiel, en français passait bien. On y entendait formidablement. Mais ce peut être plus biliaire dans un langage où le fil est fangeux. Elle s’y attachait au dos de son père.. un homme si valeureux, d’après elle. Une onde poivrée auréolait son nez charmant à l’idée qu’on la contredise sur la question (- mais, pour quoi faire !)

     

    On imaginait le pain chaud. L’odeur qui se reconnait sans rappeler dépassait la frontière nationale. Le pain reste le pain des autres. Lorsque le fumet au détour d’une rue, de la bouche confondue dans son mystère avec l’égout, n’était encore qu’un rêve, il n’est alors plus l’heure de faire halte pour consommer, de s’arrêter au contact des boulangers, qui seront d’abord à trouver.   

     

     

  • Silences

     

    Il m’a fallu de quoi écrire (- ça veut dire que j’en étais là ?, - ça, quoi ?), l’enfant su dans l’ouvrage ; s’il s’était passé quelque chose - en eux - pas entre eux ? doigt posé sur la langue : « ça pétarade, hein ! »

     

     

    Témoin de quoi

    La plainte relative

    Esprit de la loi

     

     

    Témoin de la joie

    Vérité du lien vécu

    Le corps en fête

     

     

     

    Echappons-nous : l’issue seule nécessaire, est dans nos boyaux convertis ! Tout le vent est parti - des masses délétères ont ouvert l’horizon des soies. Le fil fait pauvre, comme une vieille aile salée. Rentrons alors dans un paysage, abaissons nos cordons de bois, plantons la sauge et méditons le temps perdu du dernier mot permis.

     

    La question qui se pose à l’isoloir d’un aquarium est toujours portée par le sourire innocent d’une enfant : tous ces gestes et ces mots que j’entends, quand me sont-ils adressés, dans quel épisode.. Une porte a-t-elle été prévue pour mon évasion ? Faudra-t-il percer l’oeil ?

     

    Les percussions de l’interdit marin, l’anorexie mentale au sens où le mental est inverti, les cloisons y sont réciproques, le refus du livre est la virginité incantatoire à qui l’on vous a destinée. L’anorexie mentale violente, de celle qui a buté sur un POURQUOI d’une propre mission, du cadenas céleste. L’anorexie mentale de l’intellect clos comme un sexe de femme est systémique. Tout ça n’est pas si drôle... Celle ? ou celui-ci, incliné.

     

    Nos têtes ont un étage à dégommer. Elles se déchirent comme la page, la trace aussi facile abandonnée, le fil rouge abordé comme une baie sauvage. J'ai bouché mes oreilles au retour sur soi ? non, sur investissement (surinvestissement, ha ! ha !).

     

    Adieu mon ami

    Au croisement de nous deux

    Nous sommes quatre

     

     

    La couche et puis le gouffre. Pourquoi continuer ce chantage en chaleurs diurnes ? L’attente est assez vaine et le mot, étriqué. La ligne encore où mordre, le filet s’entortille et la poupée s’en va livrer sa laine. La rime en « aime » - sa première fin.