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Partage - Page 2

  • Silences

     

     

     

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    On me demande pour qui j’écris, mais pas pourquoi, ni surtout comment. Alors, comment puis-je répondre à l‘autre question qui fut d’abord de savoir ce que j’écris. « C’est aujourd’hui que j’arrêtais d’écrire… » - ce qui, du fond de ma solitude insondable, me sembla toujours illisible, malgré le travail destiné à une lecture fluide et respectueuse des règles du langage ; écrire correspondait à un besoin de croître, avec en référence constante - à portée d’oeil et d’ouïe : un patron - la figure en modèle du beau harmonique, ressenti - comme identifié, voire identitaire - avec ses empreintes où poser la forme et retrouver le fond ; je revenais ici souvent pour m’opposer à mon propre regard idiot et jugeur, tandis que la difficulté présente et non voulue et surtout jamais recherchée, correspondrait à ce que traverse encore la piste ou à son intestin. Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! j’entends bientôt des mauvaises langues… Est-ce que je m’exposai ? oui, mais encore combien de temps ; - serait-ce indigeste ? cela, je ne le crois pas. (Lyon, le 18 octobre)

     

    Le cerveau s’est trouvé molesté : l’idiome avait tangué, la source fut auscultée, notre avenir digresse - la tension n’était pas nocturne, en tout cas plus directement : je suis tout le temps axée. Raconter l’histoire de cette fille ? se brancher et la brancher - la suite hors ligne ; j’aurais eu d’autres destinées moins cruelles… « Pasta di zanzara ! pasta di zanzara ? Pasta di zanzara !! » La page ouverte demeurée blanche… - tout y fut déjà pourtant consigné : s’y trouverait l’enfant qui souffrait encore trop de la vanité invisible et de sa transparence, d’un manque de saveur du sourire courtois (et caetera) et puis de l’autre fille, qui incarne un smiley ambulant et se voyait vue de chacun (chacune ?) et reconnue de tous (toutes ?), dans un ébahissement général assez, au sens le plus cartésien du terme et aux références militaires savantes - à un vrai salut qui se doit comme on dit de sourire à la vie et qui aura suivi, cela au hasard de son chemin bordé de roses et de carmins.

     

    Il y avait eu alors si peu de choses rendues à la pensée du zèbre ; j’avais eu besoin d’un encouragement, tandis que je fus seule, et toujours moins seule ? où c’était le prix à payer pour la liberté de l’indépendance ; in memoriam ? rester calme : toutes ces voix qui s’encombrent d’elles-mêmes, ne leur prête pas attention ! ni d’intentions. Elle est partie comme ça, sans besoin du mot d’ordre de : « coupez ! » d’un cinéma interne en préfiguration de sa vie ou figurant sa propre mort.

     

    Il te faut partir, toi aussi. Tu crois encore en toi, Petit caméléon : « je n’aime pas, je n’aime pas ! - je n’aime pas, je n’aime pas, je n’aime pas ! - je n’aime pas ! je n’aime pas, je n’aime pas, je n’aime pas ! - je n’aime pas, je n’aime pas, je n’aime pas, mais les autres - eux aimaient et voulaient… » ; j’ai redit là les mots et nos sensations diffamantes. J’écrirais donc et vraisemblablement pour moi ou le plaisir d’oser façonner et appliquer la loi et souffler sa poussière au passage de l’outil. Parader fut ainsi le mot final de cette histoire où je m’accrochais aux branchages mous pour y passer le gué : « Ne juge pas… » résonnait dans des ambres où l’hygiène buccale plafonna parmi ses morts de mots de qualités absentes, la censure dérisoire et salvatrice en l’agent de l’ordre ; rien ne pouvait plus être cru, ni ne saurait directement se dire sans encore trahir la raison intérieure mortelle et forte et surtout le désordre si parfaitement mêlé des apparences à l’ordre très bourgeois tel qu’ainsi partiellement vécu, tandis qu’on t’en exclut de ton rôle attribué par la faute coupable et ta place occupée. Plaidoiries d’exutoire, tu revenais vers moi comme un fantôme lascif. Alors je t’écrivais que je t’aurai décrite ou décrit sans te peindre, afin de ne risquer pas de fixer ni de perdre ta chair abîmée dans des croûtes brunies où cette angoisse est terne : encore et encore, j’y entendrais des langues mauvaises ; comment feras-tu pour inventer ce qu’il ne te faudra pas dire.

     

    Donner de la confiture aux cochons ? « je ne peux pas ne pas travailler. », insidieuse occurrence ; c’est l’état dans lequel on l’a retrouvé aux dires d’aveux prémonitoires.. « - c’est seulement que moi j’ai envie de redonner vie à tous ces personnages obscurs… » ; ma mère ne m’a jamais prédestinée à cette écoute audible (je voyais l’ombre à aucun de mes pas). Parfois, le mot flambait et on l’entendait moins : ainsi de « valeur » qui devenait « vapeur » (et pourquoi pas « sapeur » ?) Mais non, mais non ! tout ça n’est que jeu de malandrin et joute hostile : je n’allai pas jusqu’à la voûte et n’aimai pas sa monnaie blanche.

     

    - Surtout ne justifie rien et encore moins toi ; sois présent végétal et au végétal : il faut y rudoyer. Il n’aura pas une lune pour toi, surtout n’en rêve pas, tu deviendrais bancale ; la réverbération sonore est un encas pour sa lèvre fibreuse d’automate. J’y vais à reculons : n’exporte rien !

     

     

    La balourdise

    À la saison d’automne

    Beautés comprises

     

     

    Abandon au sort

    Coupable d’aucun aveu

    Un rire s’attend

     

     

    Ventouse noircie

    Peau de l’âne tranchante

    J’aurai survécu

     

     

     

    La valse est à détricoter (on était toujours deux pour la danser), cela fera-t-il mal assez ? d’une hibernation vertébrale, jusqu’à ce doux pauseur censé.. - Illumine-toi, Bordel ! - grand bordel, pour faussée dantesque (- la partie faussée). On construisait dans l’initiale avec la double préconscience de l’intériorité : un, j’intéresse l’intuition au travail, deux ? j’aurais déjà oublié quoi.. Ha ! Ha ! J’ai bien dû arrêter de travailler jusqu’au matin suivant ; et n’ai eu droit qu’aux notes.. on apprenait à vivre ensemble et c’était palpitant de sérénités sans déboires ? je subodore les cris de haines enfarinés ; nous égueulions (- la force hautaine) avec le réalisme obtus d’un règne de poussière.

     

    - Laisse tomber. - Quel est ton parti pris ? J’ai travaillé trop formellement, la gouache au ventre. 

     

     

    La nuit est longue

    Elle dit le premier pas

    Le papier perdu

     

     

     

    C’était une jolie bête de somme, certainement accablante ! (de nos années discursives) : « Je me relève ? alors j’éblouirai.. » ; la bâche était pâteuse. - Papillon cancanant..? Le système en faillite : c’est à l’autre niveau qu’il faut que l’on opère, soucieux d’une fin. - Mais c’est vachement physique, ton truc ?!! - Mais, oui… on y conforte l’apparatchik dans des idées contraires, et mon amour canaille, gloriette enfantine ! Luna menaçait de chavirer à chaque seconde, son corps leste a poussé.. le mot jusqu’à son extase muette : « ici, on ramasse tout. ».

     

     

     

    Villégiature

    Cabanon qui s’adonne

    Blason du monde

     

     

    Salle d’attente

    La confiance née du quai

    Quitte la ville

     

     

    Histoire loupée

    Continent de la parole

    Un temps infini