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  • 11 avril

    Camélia violettes et fraise.jpg

     

     

    Merci aux oiseaux d’être là : merci aux fumées d’exister.

     

    La surveillance

    Anticipation du mal

    Sur les épaules

     

    L’image fleurie

    Photographie du réel

    La vie intense

     

     

    Viscères alambiquées à ces yeux crus d’ivoire…

     

    Blanc d’immaculées

    Contrasté admirable

    Noir enchevêtré

     

    Je suis malade

    Loin des rivages mentis

    Poudrés d’espace

     

     

    Je réduis tout cela, avec une pensée qui interroge sur un possible rapport avec de l’Art brut appliqué, expliqué ou inexpliqué, car je n’ai plus la force d’exister.

     

    La bouche scotchée

    Végétal habilité

    Parlait aux arbres

     

    Bain d’inanition

    Dans le vent d’une croupe

    Ineffaçable

     

     

    Vous seriez tous les deux à perdre tandis que j’intenterais votre procès, aux mâles attachés par la boucle du cerisier en paires ou deux par deux, comme à l’école où ils seront arrivés vierges quand la bouche accolée s’évade ; vous avez été le père et l’enfant : à surfaire, défaire et suffire. (11 avril)

     

     

    à suivre...

     

     

     

  • 10 avril

    Camelia seul.jpg

     

     

    C’est un témoignage et la narration de l’encours : mon jardin - Cher jardin et la vue du soleil, Camélia rose, merci pour tes fleurs, pour ta vie et pour ta consolation, désordre entaillé par la mémoire absente - ici, trônait le groseillier - beauté coupable dans un vase assoiffé.

     

    Je me sens fatiguée, conquise, éperdue - point-virgule, les petites choses - sentir la différence quand on compte, enlever le papier comme on retirait la pression. - Ecrivez-vous toujours ? - Non, jamais, assemblage de feuilles parmi le vent toilé d’un parasol et l’herbe frémissante, poésie d’un retour du verbe ou d’action, timoré solidaire dans une inconscience parlée, lassée du réverbère. La paix s’installe, la vie reprend son cours et rythme l’avant-garde : c’est l’addition moqueuse et la figuration de soi.

     

    Silences : la joie du jour… j’ai toujours continué à écrire sans secret - aucun sujet de honte sinon quoi : remplacer Dieu par la parole, c’est cela le danger matinal. Debout ! Tu n’as plus la force, héroïque vertu ; je me demande qui vous moquez.

     

    Êtes-vous conscient ? alors, qu’avez-vous mis de vous passant indifférent à vos côtés : il n’y aura pas de censure à l’extrême, mais une inspiration du feu. - Prête à mourir ?!, déjà en train ? nous avons assouvi - l’écriture de l’autre tendance extatique, comme un fil à tendre. (10 avril)