Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Silences

     

     

    Pomme.jpg

     

     

     

    Il est ce qui sera pendant, le mort en soi depuis le fond des âges : - vois-tu tout ce que j’ai vécu ? - Repose-moi… - il me faudrait de quoi penser, pour bien écrire. « Il faut que je t’isole ; mélange-toi… » Seigneur, aide-moi - à persévérer, dans une direction : le tissu du texte est issu de quoi. J’ai besoin du recto, de verso dans ma pâte et de circonférence ; - en terminer l’essence, et en déterminer le très nombreux contour.

     

    Il y eut bel et bien son oeil ici-bas nous concernant ; alors, ça soufflait fort et il faudra laisser venir les mages, emplir les eaux usées de nos meilleures images où traiter de la distraction. Je travaillai à cela dans l’assise au milieu des autres pontons, fixant cet horizon noir sablonneux : j’empêcherais les pores blanchis de raviser le désespoir serein, les mains du mimétisme absent. 

     

    Je suis solide et basse. Nos chevets sont courbés. Nous étiquetons mal nos désir transitoires. Nous les rangeons dans un sas inutile et parlons d’eux souvent. Il faut savoir souffler dans l’ombre évanescente : ce que je ne sais pas ; il faut savoir d’emblée trouver l’âme où se taire - relai de l'aube claire ?! dans un bout de néant. L’enfant est à ses joies dans un tel âtre obscur, où c’est une partie de son âme qui s’envole au décès d'un(E) autre. 

     

    Où sont les apatrides ? parmi les sentiments qu’on boit, dans un désir de plaire. Sans vous ? tout ça n'aurait jamais eu lieu : vous êtes l'être vivant privé de sphère et tout ça quoi. J'ai trop souffert et pourtant rien quand je lève la tête et vois autour de moi. Qu'était la vie dans un silence opaque ; il y a la science de l'autre empli des à-côtés. 

     

    Ressortie de l’enfance un peu dépoussiérée, Luna logeait très mal. En interdisant l’autre d’approcher, par une série manigancée, elle intériorisait que rien n’existait d’elle et souffrait ainsi la souffrance. Tout s’enorgueillissait sauf Elle, du talent qui sacrifierait aussi à l’audace… et la solitude amplifiait son sentiment d’invisibilité accru dans la servitude. Collant mal aux tableaux en pleine controverse - Timothée, ce jeune homme - à y suivre indemne, irait démonter tout son stratagème… (25 mai)

     

     

    Silences

     

     

     

  • Silences

     

     

    fraises.jpg

     

     

     

    Ces mots dont on entend qu’ils chaviraient : pourquoi pas les laisser tomber ? des oiseaux manquent. Tu ne comprendrais pas sans que l’on t’admoneste. Il y a la confusion possible ou les mots qui noient sans revers, la pensée diffusait sa perte ambiante. Vous iriez réveiller vos zones, humblement confondues dans un joli parterre. Pourquoi cette obligation née du foin ? des nouvelles audaces d’un feu qui réverbère - assez loin sans doute de vous cette idée neutre encore loufoque du piège aseptisé des mares, comme des yeux. Et puis, le grand orgueil qui ne serait pas né. Sans une bénédiction, vous profanez vos vers. Vous avez bien marqué d’un loir l’entrée d’une forêt où l’on ne  se rendait pas seul : un rang parmi les failles.

     

    Merci, Monsieur, Madame, pour vos efforts placés et la confiance ouverte. Merci pour vos idées combinatoires. Merci pour l’attention qui n’est pas découverte. Merci aussi pour vos chaleurs pensées, sans un jeu du mot transitoire. Merci pour votre humour pas feint. Merci pour la qualité des extases sonores, encore non prononcées. Merci pour la simplicité du verbe où viendront s’appliquer nos coeurs vergés ; merci enfin pour ce doute encombré. Bonjour aux fraises. 

     

     

    Art brut appliqué, expliqué ou inexpliqué. - …et, ça suffit pour aujourd’hui, Monsieur La Belle Histoire ! - label histoire... ce n’est pas le moment où tout ça naît, brièvement court ; joli tapis, joli désordre : « C’est moi qui t’ai choisi(E). » Mais Monsieur Lo, veuillez vous présenter - en articulant, je vous prie.

     

    « Qui parmi nous se suffit à lui-même ? » Le piège avait été posé clairement : tapis d’un sol goudronné, ainsi s’en fut une écriture à la fin de la route plane de sa langue en pistes. Tisser d’un fil de doigt le fil de soie : - serait-il vulgaire ? chercher la quête en soi comme une amie dominicale, évincer d’autres espaces attenants - sorte de cloque en quoi. - Ma maman ?, - c’est ta langue… sourit-elle en le regardant. L’enfant qui dans son drap nappait l’effervescence, marqua également son point ; je veux exposer mes silences...

     

    Qui fut-il ? et que sera-t-elle : ce n’est pas une course au trésor, ni à telle date obtenue sans son âge. (24 mai)

     

     

    « Monsieur, il faut finir.. » Je n’aimais pas ce qui m’avait  été servi, le flot du pot. Il faudrait que j’arrête la décision de plaire : pour y échapper. Je figurais tellement les autres enrobés de leur robe cacaotée, flexibles, tandis qu’un nombre m’effrayait avec son particularisme absent. Nous n'irons plus débattre sous la tonnelle. (24 mai)

     

    « Seule et écervelée. », déportée par l’espoir d’un(E) autre à la convaincre, vidée du sens en mouvement et de la possibilité d'un sens, envahie par toutes les images sans qu’elle ait pu elle-même en disposer - manipulant pareil encombre, étant après de le cuisiner ; Luna. (24 mai)

     

     

    Silences