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11 avril

Camélia violettes et fraise.jpg

 

 

Merci aux oiseaux d’être là : merci aux fumées d’exister.

 

La surveillance

Anticipation du mal

Sur les épaules

 

L’image fleurie

Photographie du réel

La vie intense

 

 

Viscères alambiquées à ces yeux crus d’ivoire…

 

Blanc d’immaculées

Contrasté admirable

Noir enchevêtré

 

Je suis malade

Loin des rivages mentis

Poudrés d’espace

 

 

Je réduis tout cela, avec une pensée qui interroge sur un possible rapport avec de l’Art brut appliqué, expliqué ou inexpliqué, car je n’ai plus la force d’exister.

 

La bouche scotchée

Végétal habilité

Parlait aux arbres

 

Bain d’inanition

Dans le vent d’une croupe

Ineffaçable

 

 

Vous seriez tous les deux à perdre tandis que j’intenterais votre procès, aux mâles attachés par la boucle du cerisier en paires ou deux par deux, comme à l’école où ils seront arrivés vierges quand la bouche accolée s’évade ; vous avez été le père et l’enfant : à surfaire, défaire et suffire. (11 avril)

 

 

à suivre...

 

 

 

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