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10 avril

Camelia seul.jpg

 

 

C’est un témoignage et la narration de l’encours : mon jardin - Cher jardin et la vue du soleil, Camélia rose, merci pour tes fleurs, pour ta vie et pour ta consolation, désordre entaillé par la mémoire absente - ici, trônait le groseillier - beauté coupable dans un vase assoiffé.

 

Je me sens fatiguée, conquise, éperdue - point-virgule, les petites choses - sentir la différence quand on compte, enlever le papier comme on retirait la pression. - Ecrivez-vous toujours ? - Non, jamais, assemblage de feuilles parmi le vent toilé d’un parasol et l’herbe frémissante, poésie d’un retour du verbe ou d’action, timoré solidaire dans une inconscience parlée, lassée du réverbère. La paix s’installe, la vie reprend son cours et rythme l’avant-garde : c’est l’addition moqueuse et la figuration de soi.

 

Silences : la joie du jour… j’ai toujours continué à écrire sans secret - aucun sujet de honte sinon quoi : remplacer Dieu par la parole, c’est cela le danger matinal. Debout ! Tu n’as plus la force, héroïque vertu ; je me demande qui vous moquez.

 

Êtes-vous conscient ? alors, qu’avez-vous mis de vous passant indifférent à vos côtés : il n’y aura pas de censure à l’extrême, mais une inspiration du feu. - Prête à mourir ?!, déjà en train ? nous avons assouvi - l’écriture de l’autre tendance extatique, comme un fil à tendre. (10 avril)

 

 

 

 

 

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