Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Silences

     

     

    - 6 -

     

     

     

    Reconsidère le bruit qui t’environne ; je sortirai d’un instant où la chute était incertaine. Et commence à beaucoup m’attacher. 

     

     

    La possibilité du manifeste a fait écho à l’invite au combat pour une noble cause. J’y serais peut-être embarquée dans ce qui fut une galère avec en joie les moindres traces et tandis que l’énergie coule dans un monde craint, coulerait dans ce monde clos des imaginaires. Partie déjà, l’âme est humaine, et je nous vois à deux comme à quatre avec le sentiment d’avoir détruit mes derniers travaux. On adopte avant tout la posture d’un aveuglément où c’est l’amont qui a compté ; la volonté de traire ce petit ver à soie qui m’immunise et me défend : il faut et ne faut pas de chefs. Notre aventure implique l’expérience pauvre livrant aux autres ainsi qu’à soi-même, depuis les trous dans les tranchées du pilulier d’êtres affables, où nous marcherions dans un parc salin, nos lèvres rosies de sables fins. Nous étrennons des mines coupables face à l’échec certain - compatissants envers nous-mêmes, isolément groupés ?, où ça sentirait le tirage à la courte paille bientôt. L’art brut, c’est quand tu n’as pas d’autre choix que l’engagement du tiers dans l’ombre vertébrale et c’est la possibilité du double ; il n’y a pas un art brut qui ne soit l’enveloppe de l’art : - Sa peau ? Et non cet utérus ; - couches d’ozone…

     

     

    Je suis fatiguée par tout ça, pas assez armée, ni rodée, formée. Pas sûre de quelle est ma motivation, donc ma force, et que ça en vaille la peine vraiment.

     

     

     

    Cher affranchi, chairs à franchir,


    Me trouvant être encore un peu sous l’eau, qui plus est en lointaine province, je suis d’un naturel non muet qui met fin à l’épreuve
    a priori.

     

     

    J’adjoins à la liste Luna Dumiel, absente lors du communiqué et amie. J’ai d’ailleurs été l’écouter donner une conférence le 8 courant, précipitant mon départ du et des vernissages, riches en émotions diverses et dont j’ai cherché à vous remercier.

     

     

    Il pleuvait fort et je n’ai pas tardé, bien qu’une intervention du public m’ait interpellé, à propos de la syntaxe vue comme ordre symbolique : à mon sens donc, faisant d’elle ainsi plus qu’un lit dont on ne dépossèdera pas.

     

    J’ai du pain sur la planche, avec les ouvrages de vous tous où j’ai trouvé mon miel. Mais autrement aussi, car au masque tombé, on risque de répondre par une misère. C’est pourquoi je me mouille encore dans un plongeon sourd et par une réponse, non pas de normand encore que, mais qui sera la mienne. A noter que c’est une première, car j’ai rouvert aux commentaires, tandis qu’une expérience passée forte de guêtres, m’a fait m’en éloigner.

     

     

    Bien à vous pour un beau dimanche, le premier,

     


    Timothée Delangle

     

     

     

    Il faut s’acclimater au choc en retour. Lire et relire, évitant l’étrangeté tranchante - ce qui sorti de moi dit tout, quêteur des monstres resurgis. Pourquoi s’effrayer d’une roue de la chance ? Imaginez-vous, sans la peau d’un autre : « Qui t’oblige à produire ?, gros mortifère ! » Je ne vois pas comment quelque chose pourrait encore sortir de moi - comment il me serait possible de grandir, comme de pousser. - Moi ? je préfère encore crever ; de toute façon : j’en ai l’habitude… « Tout le monde voudra te tuer ?! je ne suis pas allée rouvrir pour faire tourner la pluie. » Alors,  bien ! ça ?? constituant constitutif de quoi ; j’ai commencé à les aimer… : je me suis libérée du mal, je n’ai plus choyé de substances a priori. Ils reviendront vers moi assourdis d’équilibre fébrile. « Comment arriva-t-elle à sortir tout ça de rien, ou de nous-mêmes ?! » : faisant le profil bas, Ity s’était mouru d’une interface en contre-face - quelque chose, dans un biais du poème. (20 juin)

     

     

    Silences

     

     

  • 19.06.22

     

     

     

    Dessin 19.06.22.jpg