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  • Silences

     

     

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    Quelque chose en moi s’épuise. Les liens de la famille entière semblèrent avoir été dérivés. C’est pour cela (et non ceux-là) que mon récit s’abrège : finalement, tout semblait pouvoir y tenir debout. « Je voudrais rendre le patient fou. » Tel est le projet.

     

     

     

  • Silences

     

    Il aura fallu que Luna puisse écrire un jour sous ma dictée… « Il n’y a rien : pas un seul ciel ! » clamait la défunte reine : l’immobilier terrestre allait s’en porter bien. Aloïse avait tout gravé, si nécessairement que le banquet astral aurait à tout répondu par un oui : on ne lui laissait pas d’espoir, tandis qu’à moi -  entouré du noir de sa bave, on interdisait aussi bien la marge. Leur bougie verticale aurait son noeud capitonné, rien ne restait d’un siècle et l’épave était sous séquestre : on devait tous se libérer ! - Ce sont ici vos branches… - Comment ça ! ce sont mes branches ? Et pourquoi d’ailleurs aviez-vous souhaité rencontrer l’être inexistant ? visé(e) par le débouché houleux d’un champagne. Prévoyez un public averti surtout, car je fus tellement seul(e) et personne ne me lit où j’ai vécu délibérément en aveugle ignorant qui viendrait me voir encore, ayant fermé les écoutilles, ayant été jusqu’à enfermer l’oeuvre en cours dans un placard tout noir, la lumière sous le boisseau.. Jurez-vous donc, de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ? Non, bien sûr ! Je n’ai pas le cerveau si rance et ne sais rien, même pas le temps qu’il fait.