Silences
- Je n’eus pas la culture. - …tu veux dire : dans tes cartes ? - Ha ! ha ! oui ! dans les pattes : je n’écris que lorsque j’en ai besoin et parce que c’est faire feu de tout bois, je dois toujours prendre les coups - la phrase de trop - les jours sans lendemains… le reste, je m’en fous. - J’ai un chien et je me le rappelle ! pour la première fois. - Je n’ai pas cru possible la discussion autour du plaisir ; nous avions été pris : je ne résistai pas à la tentation optimale. (10 juillet)
- Si tu ne le fais pas, tu n’y arriveras pas. - ...pas à faire quoi ? j'ai été fatiguée par ces gens qui sont du bon côté, s’en donnent l’air - un sexe omniprésent, à la fois oui - et, à la fois non, les filles ? on dirait des garçons, les gens qui ont leur vie ainsi vécue offerte : Je n’ai plus besoin ; l’invisibilité notoire, la liberté des autres. - Elle s’éveille… - ils se furent éveillés ensemble. Je n’ai plus eu la force admise. Je suis à la dérive de tout, et de personne. Je n’ai plus la force de rien ; de rien, ni de personne.
Ce sont seulement des êtres pauvres… - Les extra-terrestres ! - Je vais pouvoir aller sur une autre planète ! assimiler tout ça - mon vertige à l’envers.
Hiver sans espoir
Note connue du merle
Visiteur des lieux
Petits fruits rouges
Noirceur des boules mûres
Oiseau chapardeur
Venais-tu demain ?
Rassasier l’oeil observé
Qui t’a attendu
(11 juillet)