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Marien Defalvard, L'Architecture

          Si l’on demandait à l’autre « qui êtes-vous ? » on avait le vrai paysage, la momie prête, l’armure crédible, le moment de vérité - le bon lieu, le bon temps, la bonne figure. (L'Architecture, Marien Defalvard)

 

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Marien Defalvard, dans L'Architecture ?

L'auteur qui doit être relu afin d'y être vu et entendu.

 

 

 

          Marien Defalvard, dans L’Architecture ? L’auteur qui doit être relu afin d’y être vu et entendu - l’homme dont on recherchait la causerie et repère la présence au-delà de ce qui pontifie et saoule, parce qu’elle y serait ou sera - d’une assez grande* intelligence sensible et vraie. Sera !? saoule ? après que la lectrice aura pu laisser sa dépouille à son entrée, comme on y eût donné ses affaires au vestiaire, dans un casier. L’homme se confie vraiment dans une strate de l’esprit qui échappe à la confusion, ici à sa provocation perpétuelle et non permanente faisant que par magie, il saurait être le traître confident d'un seul silence et seuil assez parlant. (Si "vous" souhaiterez vous opposer, dites-le moi Marien, maintenant.)

 

          * assez grande - pour quoi ? embrasser ? (comme on le fait de la situation). Jamais de la vie : j'agirais, donc et de mémoire et d'abord à savoir de quelles affaires nous parlerions. Sinon, échec et mat et je repartirai. Homme de paille - autre dépouille, ou encore longueur d’onde ? nommer ce qui ne serait pas ce livre, à continuer par une architecture et pourra-t-on, enfin - parler plus librement d'une écriture hors dimensions.

 

          Clermont, outrée parmi d’autres ailleurs ? Fascismes et Réaction ? Des goûts et des couleurs visuellement, ou virtuellement poétiques... et pour couronner le tout ?, en guise d’architecte « le Marien à figure de Proust (qui) tenait son magasin de gros en bâtiment » (p. 33) C’est pourtant bien ce cocktail Molotov qui aura fait que l’on ne s’ennuierait pas - en réservant : des mots qui seront à chercher dans le dictionnaire et la citation pléthorique...

 

          Il y a la récurrence de ce visage ponctué d’horizons difficiles, de la rouille aux persiennes métalliques, l'appendice psychanalytique avec ce qu’il contient du risque, c’est-à-dire pas grand chose, la palme - évocatrice de son désert et toujours la suavité de l’ébène, où rejouer les secrets de la source auscultée ? eau sculptée de sillons littéraires.

 

          « Il ouvrit les portes de la préfecture de Clermont-Ferrand, hauts balustres en béton farci, sans ogives. Il ouvrit les portes d’ébène du Jardin des Hespérides.  (…) La porte de la préfecture était une porte ouverte, mais qui donnait sur un jardin enchanté : (…) » (p. 43)

 

          Pour finir à l’instant, je persiste et signe : Marien Defalvard est un poète de la steppe à la sensibilité trop feutrée pour en disparaître, c’est-à-dire qu'elle serait également romantique ou sensuelle et malgré tout je le déplore à l’étrangeté de ce nouveau décor : « ; la fuite des femmes ; » (p. 208), attestant que je me suis plutôt laissée prendre à un jeu.

 

          C’est son image qu’il faut casser, toute son image pour en faire sortir du silex ; accorder un toucher du Verbe en lui adressant un corps, plutôt qu’un visage féminin dont il dispose déjà dans l’être.

 

           Et ce corps est celui d’une Littérature que l'auteur semblerait avoir eu trop vite fait d’explorer à son grand dam. C’est pourquoi Marien Defalvard fut à nouveau le pourfendeur, même si c’est plutôt à une forme de procès qu’invita sa lecture pour la bonne raison que :

 

           « Si l’on demandait à l’autre « qui êtes-vous ? » on avait le vrai paysage, la momie prête, l’armure crédible, le moment de vérité - le bon lieu, le bon temps, la bonne figure. » (p. 93)  

 

 

L'Architecture

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