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  • Silences

     

    Fleur.jpg

     

     

    La mort attendue

    Un embrasement du ciel

    Blancheur nue de lys

     

    Musique écrue

    Tristesse de l’absence

    Beauté de larmes

     

    Amour de ce temps

    Economie écrite

    Vécue dans un cri

     

     

     

    Un bout de pierre était tombé de quelque part, marron roux. Il ne me serait resté plus qu’une feuille… Je pouvais alors la froisser - manger. Les autres sont partis diminués du ressac. Cela qui n’avait pas vécu de la suite assez vaine au tombereau d’une laine épuisée mal conçue. Les à coups sont serrés, comme enclins où l’on a pris la graine où rechercher papa parmi l’autre ahuri, papa comme du pain, de la pierre - du vin, de l’eau, des sphères. Papa comme au transit où j’aurai percuté, papa du rien ou de telle invention avec ou sans une majuscule à matière.

     

     

    SILENCES…

    SILENCES…

    SILENCES…

    SILENCES…

     

     

    Je n’ai rien oublié de mon passé digital et suis tellement heureuse d’y échapper ! : Adieu frères et soeurs accoutumés au désespoir d’y perdre leur envie de gagner, Adieu à telle obligation vorace, Adieu au Jardin des Ténèbres qui engloutit Abigaël, Adieu Mademoiselle Anne-Marie - qui m’apprit la musique un peu, avant qu’on m’entretienne en relevant ma liberté. Adieu la face obscure du mal abandonné. Adieu, vous ! dans l’espace qui appartient au silence et faîtage de la liberté. Les mots furent modelés comme au travail auquel on s’adonnait en étant privé du droit d’exister. Adieu ma vie et adieu mon passé. Adieu l’avenir tronqué du mort-vivant. Adieu tout ce qui déboussole. Adieu ce qui remplace. Adieu ce qui termine..

     

     

    Comme il fait beau !

    Une route bien longue

    Un baiser pourpre

     

    Autour du vide

    Conscience de la vraie fin

    Un présent ému

     

    Fenêtre de l’oeil

    Les oreilles à ce coeur

    Un bien orchestré

     

    Adieu colossal

    Vérité du sourire

    Le rendez-vous pris

     

    (28 juin)

     

     

    Silences

     

     

     

  • Silences

     

    Je n’arrive pas

    La mort troussée m’évide

    Seul matin du jour

     

     

    Ecriture du vent, écriture offerte au Néant ; le terme approche. Je vais donc en finir et du détroit des mages. Les arbres attendent, les mots sont vigilants pour une fois.

     

     

    Le cerveau carié

    Solitude émondée

    La paix féroce

     

     

     

    Pourquoi compliquer l’anathème ? la gueule trop câline des terminologies anciennes, un sens absenté. On se branche à (en ?) être jamais branché ! story telling affreuse ou effrontée fripée, grotesque - annihilée : le vrai du vrai demeure ou s’enterrait. Personne à lire, car c’est très compliqué ? suicidaire. Est-ce une surface à peindre, où avancer : « par-dessus la jambe ! », sourire vaste comme était l’entrée.

     

    Qui sont « mes amis! » ? Ils sont bien ce qui caresse mon doigt sur le papier, oscille, tempère. Ils sont aussi le moucheté de la peau qui enferme, décerne et recelait. Ils sont les touts petits taillés pour empreintes digitales. Ils sont mes compagnons du départ et de la ligne.

     

    Ha ! Ha ! Ha ! ha ! ha ! je vous ai bien eu(e)s. Alors, bien ! mon kaka-pipi-prout avec lequel je m’étais présentée vivante, en-crayonnée, faussaire assimilée de la pente douce au décès, ha ! ha ! ha ! l’anatomie du dense, alchimie scatologique… Sais-tu carambolée d’où je viens, suis venue - identification notoire et permanente à l’autre en l’absence de soi, addiction au coup qui t’envoyait au fond défigurée des autres qui font toi. Privation surtout de l’intelligence. Alors, tu pourras voir où je (me) mets les règles de ta bienséance. Parce que c’est la pensée qui fait la ponctuation : j’y ai bien réfléchi. Comme ici l’esclavage, ainsi fin et pas faim. (27 juin)

     

    Silences