Silences
C’est la peur incarnée dans la froideur vitale, il avait bien fallu montrer que tout va bien… Une porte s’est ainsi refermée qui n’exista pas : c’est un travail au quotidien du vide où nous pensâmes l’espace, un peu amenuisés - hébétés, et comme épépinés remplis castrés d’aléatoire, substantivés - ha ha !, tellement improbables ; se soumettre ? - à la sempiternelle fréquentation du verbe ou l'être coi : - qui es-tu, toi pour écrire tout ça ?! - ...une carne.
Il y a des prétentions. La terre sauve, nous avons été dans ces lieux foudroyants où j’ai perdu l’idée d’une heure. - Combien de temps lui resta-t-il à vivre ? - Je l’ignorais. Elle a sûrement le souvenir de ça, c’est-à-dire le bénéfice d’une petite soucoupe : je vis ici dans l'autre azur et la moitié de rien. La flûte avait ce son humide et court et je la pratiquai un peu. C’est notre lieu et c’est l’espace à vivre. Mademoiselle Anne-Marie avait mis l’instrument dans sa main, la musique m’avait paru être l’unité jointe, la part de sang coagulé, l’étreinte, la saveur d’un été sans lave. Enfin, ce fut elle ou moi : mon dos s’arrondit de chaque note émise, incluse, abandonnée ; il y avait eu d’abord un tas des herbes mortes, celui qu’on nourrissait de la chaleur à naître - mon vice écervelé enchaîné à l’ivresse.
Elle va avoir besoin d’aimer donner. Nous avons commis des erreurs y compris et surtout en étant nous-mêmes.
Balade du jour
Des survivants surprennent
Compagnons des morts
Volée de retours
La rime désaltère
Le corps éloigné
Bel arbre planté
Auras-tu été aimé
La beauté libre