Silences
Mon Coeur, pourras-tu me ramener au Pays des songes ? sinon, m’y reconduire : il faut un rythme et du liant. (14 avril) C’est un art compliqué : timoré ? lui Thimoté : tu vas dessiner et puis écrire lentement ; ça vit. On cloute, on alimente : ainsi, passait le temps. J’oubliais la civilité, avec l’envie de mourir de toutes ces années : nous allons vivre pour y mourir. Vous nous manquez dans la présomption de votre modestie et la qualité du manquement de votre style - un visage en médaillon et des mains éclaireuses.
Adieu ! ma lune de manèges : ton rythme de croisière est d’une ambition mystérieuse - un air frais a rejoint mon groin affamé par un courant de lame obscure. On n’imagina pas la violence invisible : écoute alors les mains de la confiance requise ; je sais presque culturellement qu’il ne me serait pas possible de rejoindre la surface, même si on l’aurait cru… je préférai crever, puis mourir. C’est la contemplation du beau, de soi qui restructure ; je te montrerai la photo : les formes projetées du nuage m’effraient dans leur légende vivante.
J’ai (lu) tous mes livres et je viens d’arriver : les dimensions multiples de la corde à sauter - une densité noire sous des aisselles comme perruques et la paire de sourcils - la perfection des autres m’étouffe dans une glaise et forçait à glisser ; je m’habitue, tu cherches à qui tu pourrais ressembler. Lu, est écrit aux encres chinoises bleues et tu ne le vois pas, seule et petite enchantée ; j'ai fait lire (ou connaître) aux hommes de la famille et déclinerai pour l'instant : le plan s'impose à moi - serein de toutes nos amours mortes - récits en cours, premiers extraits.
Silences (récits en cours, premiers extraits.)