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Je vais chercher Dieu
Sa voix m’était inconnue
Le son des pierres
Tu étais seule
Le parfum chaud des amis
Effacé toujours
Les mots obligés
La phrase du désespoir
Envolés ici
Jamais crue sans lui
Royaume de ce phare
Où tout s'est nourri
Quitter cet endroit
Sa houle criait trop fort
Mouettes en vol
Son indolore
Sa partie n’est pas finie
Entre toi et moi
Tu allas seule
Tandis que je me sens bien
Geste de ton coeur
Image fêlée
Ce tronc n'a pas sa page
Sans son abandon
Oeuf de sa Pâques
Crâne un peu de te voir
Parmi sa face
*
Bonjours à ce corps
Au coeur de sa tourmente
Dans un seul fléau
Au creux de ce bois
Boutique de ton enfer
Au seuil du jardin
Dessine la loi
Une fleur s’est refermée
Serpent retiré
Sans le sol en nous
Oisiveté du regard
Allons ensemble
Un joli ciel bleu
Parti-pris de revenir
Sa feuille morte
Egalité lue
Instinct de la vie ailleurs
Rapidité vue
Mon dieu sauvage
Nos affaires dissipées
Souris échangé
Parole vécue
En-deçà de la scène
De la vie chantée
J’ai pris un grand coup
Le vieillard à la marge
N’aura pas parlé
*
Par-delà des monts
Bonjour au joli chaton
Sans son excuse
Jamais dans un froid
L’effroyable orage
Qui me dit ce non
C’est sa vocation
Occuper tout l'espace
Des drôles d’idées
Présence seule
La paix jamais retrouvée
Sans un obstacle
Les mauvais rapports
L’enfermement progressif
Sa solitude
Joie des lendemains
Retournés à la scène
Le matin tout neuf
Prière en vers
Mots touchés par cette pluie
Depuis un pinceau
Maladie des mots
Dans cette controverse
Escale du vent
Rose congelée
Sous ses pétales tendres
Chuintera l'hiver
*
L’appareil en deuil
Dans ses ronces vocales
Dira bien la joie
Laissez aller tout
Confiants d’une ascèse
Bien incontrôlée
Finis ta guerre
Rivalité figurée
De cette brume
Plus d'attachements
Attente d'un signe mou
Jamais parfaite
Valeurs attribuées
Condamnées sous la table
Au rire lutin
Les autres font l'un
Deux palmes sous ta lune
L'étrange refrain
Ligne comparée
Crache le vers de ta soie
Couds le vêtement
Ces ailes coupées
Nage dans son histoire
Soi auréolé
La poussée verte
Je ne verrais donc plus rien
De cette porte
La respiration
Ténébreux otage
D’amabilités
Le soleil levant
Aurore conjugale
Subrepticement
Pages à former
Pages informées pour être
Nouvelle issue
La délégation
Un corpus entier
Sans la condamner
La vie sans suite
Celle d’un autre surprend
Brise légère
Ce livre ouvert
Infinitésimale
Est la chance lue
Beau paysage
Vertu féminicide
Un emploi du temps
Image perdue
Eclats de voix en transit
Cohérence vraie
Repère heureux
La division rythmique
Parties du néant
*
Au contact de mots
La phrase s’amenuise
La dissidence
Tissu des autres
Un courant alternatif
Textes illustrés
Les marques-pages
Dos à dos dans l’unité
Le réverbère
Un soleil ami
Attente du prochain train
Passé ébloui
Fin de l’histoire
Remplis les réserves d’eau
Conques amères
Les mots sont simples
L’organisation du temps
Grand réceptacle
La fleur audible
Féminité de masse
Liberté dense
Les cieux observés
Font chavirer nos cercles
Dans l’aubépine
Le cours des choses
Fatalité du centre
Vie émancipée
*
Le vide au coeur
Formation boréale
La cloche tintée
Au joli printemps
Les hommes vont revenir
Arborescence
Au ventre du vent
Mamelle intestine
Le regard du froid
Bel accouplement
D’épaves et de ce jus
Administrable
Douleur au genou
Le cerveau si vorace
Cet écho du mal
On attend l’heure
Le dé qui s’ovationne
Monnaie du pape
Rotation du nu
Mécanisme avant tout
Un habitacle
Eteindre le feu
Cette poudre opaque
Noire de l’âtre
Zeste de rêves
Crevaison de l’oracle
Les boucles dorées
*
Les mots se perdent
Doublures de rosaces
Dans cet océan
Il n’est pas trop tard
On imagine exprès
Le baiser autre
Fenêtre peinte
Emanations du corail
Coïncidences
Il passait par moi
Le ravage outrancier
Des grands espaces
La joue enflammée
Devant le pré austère
Je dégringole
Automne lisse
Âgé de cuirs chevelus
Belle d’audaces
Vissage d’esprits
Colportage du repas
La meute au bec
Le pas japonais
Saut de pierre en pierre
Libidineuse
Trancher un espoir
Lendemains du renouveau
Histoires d’halte
*
Où vas-tu partir ?
Petite créative
Le lac est obscur
Abyssale idée
Le neutre nécessaire
Envol alité
Le grand utérus
Ecarlate en l’état
Vague sauvage
Ce trou si précis
Mendier toute attention
Où tomber verte
Abord ouvragé
Renouvelle la forme
De carrés au bras
Police du bord
Variable temporelle
Un mot si simple
Allées du présent
La beauté clandestine
Eternellement
Il fallait vous voir
Petits agneaux sans chaînes
Lumières données
Et si tout va bien
Je crois le premier instant
Rêve de rose
*
Tout emporte tout
Repos au chant des oiseaux
Vague dans l’âme
Revenir de toi
Voltige de ces ailes
Pêcher le bateau
Place osseuse
Le volume est caché
Issu des autres
Chair de la chambre
La terre du firmament
Sans les étoiles
L’animal comprend
Une fuite semblable
Au beau nid d’oiseau
Tertre médité
La porte est étroite
Le bonheur se doit
Seras-tu triste ?
Les mots sont au puits de l’eau
La performance
Niaiserie dense
Ne l’écoute pas chanter
Partie en courant
Soleil de lune
La poésie de l’enfant
Parmi la dune
*
La barcarole
Inanité des feintes
Le hasard surprend
Tout ce temps perdu
Illogisme cérébral
Dans la maison
Le pauvre ami
Ce regard qui l’expose
Vassal vertébral
Au contact du fer
Les mots qui s’éternisent
Chères églises
Tenir la barre
De ces chemins dans la nuit
À qui se trace
Première du rang
Oreille de ce retour
Milieu des îles
Au beau ventre rond
On parla de l’avenir
Qui est plein et bon
Un sol devint dur
Assurance offerte
Des pas de géant
La peur commune
Ne pris-tu pas le risque
De le connaître ?